Projet scientifique

Réseau
LIEU : Logiques identités espaces urbanités

2014-04-03T14:04:40Z

Réseau scientifique thématique international.

Le réseau LIEU est un espace scientifique d’échange. Un espace qui se veut fréquenté par les chercheurs et pratiqué par les différentes disciplines. Un espace qui devient LIEU par une appropriation travaillée de sens de mots qui racontent le monde urbain aujourd’hui. Réapprendre a décrire le monde, est l’enjeu scientifique de ce réseau. Creuser finement, délicatement, et lentement comme des archéologues, derrière le sens que certaines paroles ont désormais acquis, nous paraît scientifiquement important pour un partage et un travail interdisciplinaire d’un réseau de recherche. Lentement, n’est pas dans la nature des échanges, mais dans la nécessité de s’arrêter longuement sur un mot, afin d’éviter une précipitation de sens qui ne voit pas de toute petites choses, des tout petits liens, qui ne peuvent émerger que dans la décantation, dans la pause entre deux rencontres et dans le temps passé à chercher. Le temps des échanges, en revanche, est rythmée par des rencontres mensuelles, en forme de séminaire, où les chercheurs amènent leur lecture, leur manière d’interpréter et de voir. Une revue électronique annuelle (Etat de lieuX) réuni ce travail. Délicatement, par rapport aux disciplines. Cette attitude, se dit des manières de penser et de s’exprimer, lorsqu’elles ont de la finesse, de la grâce, de la sensibilité. Delicatus, est tout ce qui est attrayant, voluptueux, élégant, fin, de goût difficile. Se positionner délicatement, dans le milieu scientifique, pour nous veut dire respecter l’approche disciplinaire, en ne primant jamais un regard sur l’autre, en n’acceptant cependant pas facilement les choses, en demandant une profondeur des propos et des regards. Le délicat n’est jamais facile. Mettre en résonance les paroles, les approches afin de constituer un discours « chorale », qui n’est jamais unique et univoque mais complexe, controversé et composite, qui à des moments il y a des voix, des pupitres, qui chantent seuls, plus fort, plus haut ou plus bas, par rapport à un certain passage, un événement précis, et, à d’autres moments, dans lesquels nous « chanterons » ensemble. Comme le disait Walter Benjamin pour l’archéologie, il ne faut pas la réduire à l’amour pour les décombres mais en profiter ensemble de cet art pour explorer et analyser les processus de démontages.

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