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Des valeurs aux limites
Sur l’amélioration des quartiers informels dans des sites patrimoniaux.

2017-12-12T20:44:39Z

Ecole Doctorale : ED 395 MCSPP - Université Paris Nanterre
Directeur : Alessia de Biase
Discipline : Architecture, Villes, Territoires
Date : 2015 -

Les Nations Unies ont récemment adopté le Nouvel Agenda Urbain. Cet accord international, bien qu’il ne fixe pas des objectifs spécifiques contraignants, promeut une supposée « vision partagée » de la communauté internationale sur le future de l’urbanisation de la planète. Il se propose ainsi de nourrir un spectre de thèmes urbains beaucoup plus vaste que l’ancien Agenda Habitat, adopté en 1996. De ce fait, différents acteurs ayant un certain degré d’action sur l’urbain se sont mobilisés pour y rajouter une contribution. L’UNESCO et l’ICOMOS ont dirigé la réflexion sur le rôle de la culture et du patrimoine urbains dans l’avenir des villes.

Dans ce rapprochement institutionnel inédit entre développement et cultures urbaines, quelques frictions inévitablement émergent. Nous nous y intéressons spécifiquement sur le rôle que le patrimoine peut avoir dans des contextes d’inégalité spatiale, tels que les bidonvilles. Des questionnements se manifestent : quels rapprochements possibles entre la politique de transformation « durable » de bidonvilles et celle de la conservation du patrimoine urbain ? Comment rendre visible dans des contextes d’informalité les liens entre les droits à l’habitat convenable et au patrimoine ?

Gardant une approche anthropologique, la thèse porte un regard critique de comment des usages contestataires et une certaine « démocratie patrimoniale » participent à la transformation de la ville contemporaine, à l’heure où un nouvel agenda urbain international voit le jour.

Crédits de l’image
Edition de l’auteur sur photo de © JR « Women are heroes, Brazil », 2008.
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JR