
La rénovation urbaine du quartier populaire de Hautepierre (Strasbourg) est le prétexte pour comprendre et révéler la complexité d’un territoire dont l’image est souvent injustement dévalorisée. L’association Horizome, basée à Hautepierre et composée d’artistes, de chercheurs en sciences sociales et en urbanisme, d’habitants et d’associatifs, explore et expérimente ce territoire depuis trois ans et cherche à restituer cet ensemble d’expériences qui font miroir avec la société.
Hautepierre serait un quartier « enclavé », ses habitants ne sortiraient pas du territoire : tant de stéréotypes utilisés pour justifier des interventions précises, notamment spatiales ; mais la réalité du terrain est beaucoup plus complexe et contredit ces propos. En observant, en recueillant des témoignages d’habitants, on se rend vite à l’évidence que l’enclavement est une fausse question : les habitants de Hautepierre sont mobiles.
A travers la démarche transdisciplinaire, le livre souhaite rendre accessibles certaines connaissances et expériences de l’urbain, mettre à disposition des données d’une recherche-action mais aussi expérimenter, intriguer, bousculer les idées reçues, à travers des textes et des images, l’art et l’anthropologie.
Contributions de :
Marguerite Bobey, Benoît de Carpentier, Isabelle Freyburger, Pauline Gaucher, Colline Guinchard, Edwina Hoël, Barbara Morovich, Matar Nyang, Daniel Payot, Sébastien Perruche, Gilles Vodouhe, Grégoire Zabé.