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Post-master « Recherches en Architecture » : Immersion LAA
2013-2014 à l’ENSA Paris la Villette

2016-05-01T06:39:43Z

Lieu : département de recherche de l’ENSA Paris la Villette
Horaire : 2013-2014
Organisateurs : Alessia de Biase, Cristina Rossi, Alice Sotgia, Piero Zanini

Thématique générale : Anthropologie de la transformation de la ville

Programme de l’immersion 2013-14

Le Laboratoire Architecture Anthropologie propose aux étudiants de DPEA d’expérimenter durant l’immersion, sur leurs objets de recherche, les outils de recherche qui sont normalement utilisées au sein de l’équipe. Le parti pris de cette formation est de travailler la théorie et la pratique ensemble afin de construire une expérience de recherche par la recherche qui puisse former de jeunes chercheurs.

Le programme de l’immersion LAA se structurera autour des groupes de séances dédiée aux outils de recherche (travailler le temps, la description, la cartographie, analogies&métaphores, ré-présenter la recherche, la constellation des acteurs) articulées entre théorie et pratique. 4 lectures communes scanderont aussi l’immersion.

La progression et la transformation de chaque objet de recherche est suivi sur les murs que chaque étudiant "occupera" avec sa recherche le long de l’année.

Analogies et métaphores

du 25 octobre 2013 au 10 janvier 2014
(coordination collective)

Cette première séquence pose l’accent sur l’intérêt que certains figures rhétoriques (tel que l’analogie, la métaphore, le paradoxe, etc.) peuvent avoir pour appréhender et interroger l’objet de notre recherche. Comment à partir des terrains des autres arrive-je à questionner le mien ? Comment un livre apparement “à côté” de notre objet d’étude nous interroge-t-il ? Cette séquence sera un premier exercice de « décentrement » et de « dépaysement », et sera l’occasion de sonder ces écarts nécessaires à la construction d’un point de vue et d’un objet de recherche

Cartographier la transformation

24 et 31 janvier 2014
(Coord. Alessia de Biase)

Les travaux cartographiques récents mettent l’accent sur une représentation des territoires en mouvement. La carte dessinée d’antan à partir d’un point précis dans l’espace et le temps s’est dissoute en un feuilleté de couches SIG, constamment mises à jour par une multitude de mains qui tentent de placer le processus de représentation dans une dynamique. En tenant compte de ce contexte, ce cours dégagera au moyen d’exemples – méthodes de travail et fabrication d’atlas urbains, territoriaux et paysagers – une réflexion sur la relation qui s’établit dans l’exercice cartographique entre l’outil de connaissance et l’outil de projet.

Travailler les temps de la transformation. Pour une archéologie du territoire

7 et 14 février 2014
(coord. Alice Sotgia et Alain Guez)

Quels territoires sont dessinés, imaginés et édifiés par les différentes façons dont on peut articuler le passé avec le présent et le futur ? De quelle façon une conception de l’histoire comme d’un temps non linéaire ni évolutif, mais en perpétuelle transformation et déterminé par des dynamiques et des mécanismes de type interactionnel, nous amène à repenser la transformation d’un territoire ? Dans ce cours il s’agira de travailler la question du temps à l’œuvre dans le processus de transformation des territoires.

Construire une constellation d’acteurs

7 et 14 mars 2014
(coord. Alessia de Biase et Cristina Rossi)

La ville en transformation sous l’angle des acteurs qui la projettent, la gouvernent, la vivent et/ou l’utilisent. Ces acteurs de la transformation peuvent être aussi bien des acteurs politiques, économiques, concepteurs, ou plus directement des pratiquants (habitants, associations…). Il s’agira dans ce cours d’initier et d’expérimenter des outils pour comprendre et représenter ces jeux de positionnement et des discours que ces acteurs portent dans le processus de transformation de la ville.

Ré-présenter la recherche

du 21 mars au 11 avril 2014
(Coord. collective)

Il s’agira dans cette séquence de preparer et construire le poster. Réfléchir à la façon de restituer les données de terrain fait pour nous partie intégrante de notre processus de recherche. Si la forme n’est jamais disjointe de son contenu, et si la théorie et l’empirie, ne constituent pas deux mondes séparés, alors il est pour nous nécessaire d’expérimenter concrètement des manières et des formes pour restituer une recherche. En ce sens, « représenter » une recherche, signifie littéralement chercher à la « rendre présente » aux autres afin qu’elle puisse être comprise. Il s’agit ainsi de problématiser nos propres instruments de restitution de travail afin de déployer son potentiel.

Décrire la transformation par le récit

du 2 au 23 mai 2014
(coord. Critina Rossi et Piero Zanini)

Cette double séquence se propose d’initier à la description comme outil nécessaire pour appréhender la transformation urbaine et territoriale. Il s’agira, dans la première partie d’appuyer la pratique de la description en travaillant sur des textes soient-ils construits (articles et ouvrages) mais aussi « spontanés (entretiens). On se propose de comprendre comment travailler et produire un récit. Dans la deuxième partie, il est proposé d’explorer comment appréhender un territoire en transformation en prenant en considération la tension qui existe entre les « faits » et les « fictions ». Il s’agit de comprendre et d’analyser le rôle – non seulement symbolique – que jouent, aujourd’hui comme dans le passé, les images et les imaginaires dans notre manière de penser un territoire et d’y intervenir, de regarder et représenter un paysage. L’objectif pédagogique est de rendre sensibles aux écarts qui existent entre la manière dont nous imaginons le monde et la manière dont nous le vivons et le racontons, individuellement ou collectivement.