La nature en ville est une question cruciale pour la définition de la qualité de vie des citoyens. Un thème qui, avec la montée des nouveaux défis climatiques et énergétiques visant à une plus grande durabilité environnementale, a pris une importance renouvelée dans la sphère urbaine également.
Nature urbaine à Paris analyse les tendances sociopolitiques qui affectent l’espace urbain et sa relation avec la nature, entendue ici comme une référence particulière à la végétation.
Individualisation, représentation et concurrence mondiale sont ainsi les principales tendances qui caractérisent les processus et les pratiques de la végétation en ville. Des phénomènes qui entretiennent des liens étroits, même s’ils ne sont pas toujours évidents.
D’une part, l’individualisation, conçue comme une nouvelle échelle dans laquelle nous essayons de cadrer les processus contemporains de participation citoyenne à l’entretien de la végétation urbaine ; d’autre part, la représentation, comme un moyen de capitaliser et de valoriser les actions fragmentées et individuelles de la végétation urbaine ; enfin, la concurrence mondiale, dans laquelle la nature urbaine, d’une simple sphère d’action publique locale, devient une arène politique internationale, une arène dans laquelle certaines villes tentent d’assumer un rôle de leader.
A partir d’une analyse des dynamiques apparues ces dernières années à Paris, cet ouvrage cherche à rendre visibles ces tendances, en montrant l’émergence, les évolutions, les relations et les conséquences, attendues ou non, dont ces processus de végétalisation de l’espace urbain sont potentiellement porteurs.